— Journal de Bord —
CHAP. 2 : Des Bayous de Louisiane aux Portes du Désert
Les Marais de la Reine :
NOTE À L’ATTENTION DU VOYAGEUR : Nous quittons la Nouvelle-Orléans pour nous enfoncer en terre inconnue. L’environnement est poisseux et envahi de créatures sanguinaires qui n’ont qu’un seul but dans la vie, celui de vous dévorer…
Documentation :
À VOIR (ou revoir)
LES VAMPIRES, L’ÉVOLUTION
DU MYTHE AU CINÉMA
À VOIR (ou revoir)
AUTOUR DE LA NOUVELLE-ORLÉANS
(1994) INTERVIEW WITH THE VAMPIRE
LES HOMMES ET LES FAITS
QUI ONT CRÉÉ LE MYTHE
ARNOLD PAOLE et
l’étrange affaire de Medvégia
GÉOGRAPHIE DES LIEUX
POUR CETTE PARTIE
DU VOYAGE
LES VAMPIRES, LES ORIGINES DU MYTHE ET SON ÉVOLUTION
Depuis toujours, je n’ai jamais vraiment su dire si j’affectionnais ou non les personnages vampiriques. De toutes les créatures du bestiaire fantastique qui me fascine depuis l’enfance, le vampire a toujours été celle qui m’inspirait le moins confiance. Peut-être parce qu’à la base, ce suceur de sang est un… humain maudit qui a commis des atrocités au nom d’un dieu qui, pour le remercier, l’a banni à jamais du monde des vivants. C’est un non-mort et non pas un mort-vivant. Il erre en suspension entre deux mondes nourrissant l’espoir, un jour, de pouvoir retrouver l’humanité qui lui a été enlevée. C’est vraiment un personnage aussi repoussant que fascinant ou inversement. C’est un être ambigu et difficile à cerner.
Et les débuts de sa légende ne sont pas là pour l’aider …. Il suffit de faire des recherches sur Vald Tepes, le prince de Valachie, pour se rendre compte du paradoxe. Le prince empale ses ennemis au nom du Saint-Empire Romain Germanique qui lui a demandé son aide pour se protéger de l’envahisseur Ottoman. Tout comme le jeune soldat Arnold Paole, mort par accident avant de défrayer la chronique à travers l’Europe dans l’affaire l’épidémie « vampirique » du village de Medvegia. Lui aussi, avant sa mort, disait avoir voulu protéger le Saint Empire Romain Germanique de l’empire Ottoman. Il disait même avoir tué un vampire… avant d’en devenir un lui-même. À deux siècles d’intervalle, sur le même champ de bataille, une histoire de vampire était encore raconté. Et pour finir cette étrange oscillation entre le bien et le mal, le dernier homme qui fini de bâtir l’ambiguïté du mythe, c’est sûrement le Comte de Saint-Germain. Cet homme, né au environ de 1700, dandy à ses heures et grand érudit, qui disait-on « ne pouvait mourir » aurait été aperçu pour la dernière fois aux environs d’un monastère tibétain dans les années 1970. Dans son cas, seule la notion d’immortalité et de sagesse du vampire vient compléter la légende. Pas de morts atroces, ni d’épidémies, juste l’érudition fascinante d’un homme sans âge. Un non-mort… vivant. C’est pour toutes ces raisons que le vampire me fascine autant qu’il me dérange. Une part de moi les admire tandis qu’une autre les repousse et les plaint. ILS N’APPARTIENNENT À AUCUN MONDE ET NE DÉSIRENT QU’UNE SEULE CHOSE… RETROUVER CE QUI, UN JOUR, LEUR A ÉTÉ ENLEVEE… LEUR HUMANITÉ.
Si vous voulez explorer plus en avant le sujet, je vous conseille d’écouter et de lire Claude LECOUTEUX. Son érudition m’a toujours été recommandée par un autre maître des genres, un certain Pierre Dubois, elficologue et expert en revenance à ses heures.
HISTOIRE DES VAMPIRES : Autopsie d’un mythe
de Claude Lecouteux – Éditions IMAGO
Soundtrack
Cette tracklist est là pour vous faire découvrir la musique qui m’accompagne durant la création des images de l’album. Si vous n’avez pas d’abonnement Deezer, chaque morceau peut-être écouté 30″.
Les Bayous – la plantation perdue
La Ruche – le repas des rois
À la recherche des Wild Ones :
NOTE À L’ATTENTION DU VOYAGEUR : Depuis notre départ du Mississippi, nous sommes comme épiés. Pourtant, partout où notre regard se porte, aucune âme (bonne ou mauvaise) qui erre à l’horizon… étrange ?
Documentation :
SURVIE EN MILIEU HOSTILE OU COMMENT ÉVITER DE REDEVENIR (TROP RAPIDEMENT) POUSSIÈRE EN PLEIN CŒUR DU DÉSERT
Pour cette partie de l’aventure, j’ai dû pas mal me renseigner pour éviter à notre héros de se retrouvé entièrement desséché perdu en plein désert du Mexique. Comme j’avais entendu dire que les apaches n’emportaient jamais d’eau ou de nourriture quand ils partaient faire des raids à la frontière mexicaine, je me suis dit que le désert devait être là pour la leur donner et qu’il me fallait à tout prix les contacter pour en savoir plus. Malheureusement pour moi, contacter un apache quand on est perdu en Armorique, de l’autre côté de l’océan, vous imaginez bien que ce n’est pas chose aisée. Mais, par contre, rentrer en contact avec différents botanistes quand on habite une des régions les plus riches en micro-climat de France, là, c’est beaucoup plus facile. Mes premières recherches m’ont vite mené au Jardin Botanique de Roscoff : jardinexotiqueroscoff.com
Là, j’ai rencontré Nathalie qui m’a chaleureusement conseillé de contacter son frère qui vivait depuis quelques années au sein d’une tribu Navarro. C’est sûr, lui il saurait, mais par contre, elle m’a demandé d’être patient, car il ne se connectait pas tous les jours à internet. Effectivement, cet intrépide explorateur a bien répondu à ma demande de juin 2017, mais en décembre 2017 :). Il m’a répondu et c’était bien ça l’essentiel. Sa réponse était courte et claire, pour lui, c’était l’aloe vera qui allait pouvoir m’aider. Une plante très présente dans le désert mexicain, parfaite pour s’hydrater. Je le remerciais sans attendre tout en me disant que si je voulais en savoir plus, il allait falloir me rabattre vers un contact moins lointain pour éviter d’attendre trop longtemps sa réponse. Même si parfois dans l’édition la notion de temps a tendance à s’étirer, là, 6 mois, c’est long…
Heureusement, durant cette même période, ma partenaire de toujours était partie elle aussi à la découverte d’un nouvel univers, celui des Zingibéracées et avait déniché un maître de ses variétés, le propriétaire de la pépinière du jardin Tropical dans le Finistère : plantesexotiquesettropicales.com. Fasciné tout autant qu’elle par ses plantes, nous sommes partis à la rencontre de l’expert avec qui nous sommes rapidement devenus amis et j’en ai profité pour lui demander s’il connaissait des plantes qui contiennent de l’eau dans le désert. Il n’a pas hésité un seul instant et m’a de suite répondu, « mais bien sûr, le Ferocactus plus communément appelé Cactus Tonneau. Bon, par contre, bonne chance pour t’hydrater avec, c’est quasiment impossible à boire. Mon frère en parle dans un de ses livres, tiens regarde dans son livre : LE DESERT, SOURCE DE VIE de Joël Lodé
Décidément, cette histoire d’hydratation dans le désert quand on n’a pas une goutte d’eau sur soi, ça semble super compliqué. Et pourtant, alors que j’avais depuis plusieurs mois contourné le problème scénaristique, c’est ma propre passion pour les cactus et autres succulentes qui m’a offert le début de la réponse. En effet, ce n’est pas le cactus qui offre de l’eau, mais plutôt ses fruits, enfin, surtout ceux du Opuntia ficus-indica, ceux du Figuier de Barbarie comme me l’a expliqué un spécialiste qui possède avec son frère, l’une des plus grosses collections privées de Bretagne. La Cactuseraie de Creismeas : cactuseraie.fr, 2000 variétés présentées sous une serre de 6000 m2. Le paradis des plantes qui n’ont pas besoin d’eau ? où j’avais enfin trouvé la réponse qui m’avait tant turlupiné ces derniers mois, comment trouver de l’eau quand on est perdu en plein désert… et bien, à deux pas de chez soi.
Bon, après c’est vrai que l’on ne trouve pas des Figuiers de Barbarie aux quatre coins du désert non plus, donc j’ai continué à pousser mes recherches, pour finalement découvrir que, ce n’est pas une plante qui vous permet de survivre dans le désert du Mexique, mais bien l’ensemble de son éco-système comme le montre les cinq vidéos que vous pourrez découvrir ci-dessous. Bon visionnage, moi, je file chercher une solution pour passer inaperçu sur une piste ensablée quand on arrache la route au volant de Noémie.
Soundtrack
Cette tracklist est là pour vous faire découvrir la musique qui m’accompagne durant la création des images de l’album. Si vous n’avez pas d’abonnement Deezer, chaque morceau peut-être écouté 30″.
Sur la route – départ de Louisiane
Sonora – Tenaillé par la soif
Cartes Oubliées & manuscrits mythiques
Manuscrits :
LES HOMMES DERRIÈRES
LE MYTHE
Les Vampires qui ont fait le mythe
Cartes Oubliées :
Index
Vidéos & Ouvrages consultés durant le voyage :
VOYAGE EN PAYS CAJUN
SURVIE EN MILIEU HOSTILE – MAN vs DESERT
AMERICAN VAMPIRE
de Snyder Scott (Auteur)
& Albuquerque Rafael (Illustrations)
THE SIXTH GUN
de Bunn Cullen (Auteur)
& Hurtt Brian (Illustrations)
BLOODSILVER
de Wayne Barrow
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